C'est au croisement de la 57ème rue et de Madison Avenue, non loin du Muséum d'art de Dasesh, que Kate gare sa Crown Victoria. Elle avait un objectif à tenir aujourd'hui, celui d'aller poser quelques questions aux collègues de travail de Joan Feedman.
Kate sortit de sa voiture en claquant la portière conducteur, et s'engagea sur le trottoir en prenant soin de frôler les autres voitures garées et ainsi éviter de se faire renverser. Il était 9h36 et les rues de New-York en cet instant étaient plus que bondées.

Après un léger coup d'oeil sur le bout de papier qu'elle tenait entre les mains pour mémoriser l'adresse, La détective leva la tête pour apercevoir l'enseigne du grand building en face d'elle :

- 650 5th Avenue New York, NY 10019 ....C'est ici.

Kate rangea son papier et d'un pas décidé, pénétra le batiment. C'est à l'accueil qu'elle du se présenter, brandissant son badge pour l'occasion afin d'avoir toute l'écoute nécessaire. La secrétaire avait après la mort de Mr Feedman quelques heures plus tôt, et ne semblait donc pas surprise de voir débarquer la police. Cependant, elle semblait retourner par la nouvelle...à croire qu'elle connaissait la victime au delà de la simple relation de travail. Kate ne préféra pas s'attarder pour le moment, préférant parler au directeur de la boîte en priorité. La secrétaire annonça a ce dernier que l'agent Beckett de la police de New-York souhaitait s'entretenir avec lui, ce à quoi l'homme répondit qu'il la recevrait dans son bureau. La secrétaire accompagna Kate devant le bureau et une fois à l'intérieur, les questions pouvaient commencer.

L'homme, vêtu d'un costume élégant, mais sans doute le moins cher de sa collection, se leva de sa chaise, ou il trônait depuis quelques secondes derrière son grand bureau en chêne massif. alors qu'il faisait le tour de ce dernier, Kate se présenta officiellement, comme le voulait la loi :

- Mr Henri Fisher, Détective Kate Beckett de la police de New-York. J'ai quelques question à vous poser au sujet de Mr Joan Feedman, retrouvé mort il y a quelques jours....

L'homme tendit sa main et salua la détective, ne semblant pas penser que cette visite était plus officiel qu'il ne le pensait...pour lui il s'agissait d'une visite comme une autre, et une poignée était signe de politesse. Kate ne broncha pas, et le fixa alors que celui-ci s'apprêtait à parler :

- Je me doutais bien quelqu'un allait passé pour cette histoire...Est-ce vrai ce qu'on dit ? Joan a été assassiné ?

Kate arqua un sourcil, et lui répondit sans ménagement :

- Je ne serais pas là si ce n'était pas le cas...

- Oui, c'est sûr, ma question était idiote pardonnez-moi

L'homme tendit la main en direction du bureau et indiqua à Beckett la chaise derrière elle.

- Asseyez-vous détective, je répondrais à vos questions.

Kate hésita un instant, puis finalement pris place sur la chaise, voyant que l'homme lui n'allait pas hésiter à se rasseoir derrière son bureau pour faire valoir son autorité. Sans se sentir infériorisée, Kate amorça alors son interrogatoire :

- Depuis quand la victime travaillait chez vous ?

- Un peu moins de deux ans....environ 6 mois après son accident si je ne m'abuse.

- Comment se comportait-il au travail ?

-C'était un homme sérieux, bosseur. l'homme se mit à réfléchir, s'emparant d'un stylo sur son bureau pour jouer avec...puis il ajouta : au début, je vous avoue que j'avais de sérieux doutes sur sa capacité à travailler. Il s'agissait là de la première personne handicapé que j'embauchait, et connaissant son parcours professionnel peu expérimenté, je me suis dit que j'allais au devant de gros soucis

La jeune détective fronça les sourcils

- C'est à dire ? que voulez-vous dire par gros ennuis ?

- Eh bien....comment dire...ne vous méprenez pas sur mes intentions Agent Beckett mais....disons que j'imaginais les choses se compliquer : un handicapé....un homme avec une santé qui n'a rien d'irréprochable. En terme de production, je ne voyais les choses aller dans mon intérêt; j'imaginais déjà les jours de congés pris parce qu'il etait en mauvaise forme, ou les rendez-vous de dernière minutes chez le médecin, et j'en passe.

Kate leva les yeux au ciel. Difficile de ne pas juger les propos de cet homme d'affaire qui semblait se préoccupé plus de lui que de l'intérêt de ses employés.

- Et vous ne vous êtes pas dit que cet homme vous aurait vu comme sa deuxième chance de survie, et que par conséquent il aurait tout fait pour se faire valoir ?

- Non...du moins pas au début. Mais j'ai très vite été surpris de ces capacités. C'était un battant, au boulot comme dans la vie, du moins c'est ce qu'il laissait paraître. Son comportement m'a incité à embauché trois autres employés handicapés

- Travaillait-il seul ou en équipe ?

- Joan avait un bureau bien à lui, ne serait-ce que pour correspondre au normes déterminées pour les aménagement spécial handicapé. Mais il lui arrivait souvent de faire équipe avec deux autre employés.

- Leurs noms ?

- Euh....Arnold Wenger et Josh Stabish. Ils étaient tous les trois sur un projet en ce moment : l'instauration du Cloud Computing pour la State Bank of India...celle qui se trouve également sur la 57ème rue, à deux pas d'ici au croisement de Park Avenue.

- Pas de signes particuliers de mauvaise entente entre ses trois hommes...ou même entre Mr Feedman et un autre employés de votre société ?

- Pas que je sache...en tout cas rien qui ne me sois arrivé jusqu'au oreilles. Quant à Messieurs Stabish et Wenger, avec Feedman il formait un excellent groupe de travail.

- Ces deux hommes, est-ce qu'ils travaillent aujourd'hui ?

- Oui aucun des deux n'est en congés...je suppose que vous souhaitez vous entretenir avec eux ?

Kate nota les quelques dernières informations sur son calepin et sans relever la tête lui répondit

- Vous supposez bien !

L'homme d'affaire observa un instant la détective, non sans la juger intérieurement au passage, et c'est avec peu de détermination qu'il s'empara de son téléphone pour contacter la secrétaire, encore elle, lui demandant d'aller chercher Josh Stabish et Arnold Wenger pour un entretient officiel dans la salle de réunion.
Kate avait bien entendu que l'homme n'avait pas parlé de sa présence ici, et ne sachant pas pourquoi il ommettait de dire que la police était là, elle interrogea le directeur du regard qui lui répondit explicitement :

- Si je leur dit que la police est ici, ca va faire le tour de l'étage...et nous n'avons pas encore eu le temps d'annoncer à tout le monde la mort de Joan Feedman. C'est sa femme qui nous a prévenu ce matin, vous pensez bien que je n'allais pas annoncer ça telle une bombe. Je tiens à préserver mes employés

- ...Ou a préserver la bonne production de votre entreprise...

- Je vous demande pardon ?

- Leur dire brutalement reviendrait à leur scotcher sur place...et tout le monde sait qu'une personne sous le choc est une personne qui n'est pas maître de tous ses moeyns. n'est-ce pas Mr Fisher ?

- Vous me jugez sans me connaître

- Je ne vous juge pas vous personnellement...je ne fais qu'exposer un fait sur la politique des entreprises internationales aux services d'autres sociétés du même gabarit..."Production" est mère de sureté .

Kate arbora un faux sourire hypocrite alors que l'on frappait à la porte du directeur. La secrétaire passa la tête à travers le chambranle de la porte et annonça que Stabish et Wenger attendaient dans la salle de réunion.
Kate profita de cet instant pour se lever, ne prêtant plus attention au directeur en face d'elle. Celui se leva alors, et alors que Beckett allait le "remercier pour sa collaboration", l'homme prit une dernière fois la parole, ne souhaitant pas rester sur cet opinion préfaite

- Vous savez Agent Beckett

- Detective...Détective Beckett, Mr fisher. le corrigea-t-elle

- Nous sommes aussi un bon tremplin professionnel, la coupa-t-il. Nous amenons de la productivité, de la nouvelle technologie, des innovations...du travail !!! Nous, grandes sociétés internationales aux services de nos compairs, avons sans doute le plus gros chiffre d'embauche au sein de chaque ville, la main-d'oeuvre, la technique et le savoir ne manquant pas !! Nous représentons l'avenir d'un pays serein, avec des hommes qui n'ont pas à se soucier de ne pas avoir de travail.

fier de son discours, l'homme toisa la jeune femme, qui l'avait ecouté patiemment. Elle sourit une nouvelle fois, de son sourire complaisant, mais ne put s'empecher de partir non sans faire une dernier reflexion

- Vous représentez l'avenir des travailleurs ?? c'est ça ? Dites-moi Monsieur Fisher...sur la totalité de vos employés, combien d'handicapé avez-vous ? Je veux dire, mise à part Mr Feedman qui était, d'après vos propos, votre premier handicapé....donc durant ces 22 derniers mois..combien en avez-vous embauché depuis ?

l'homme de répondit pas, ce qui permit à Beckett d'ajouter :

- 3...sur plus d'un centaine d'employés.Ne parlez pas d'avenir dans sa globalité quand vous êtes incapables de solicité tous types de travailleurs, quelqu'ils soient, dans leur globalité....Bonne journée à vous Mr Fisher.

Kate tourna les talons et s'engagea dans le couloir après aovir contourner la secrétaire qui n'avait pas bougé de devant la porte. Une fois sortie, Kate prit le chemin de la salle de réunion, aidé par la secretaire encore sous le choc.



(je ne sais pas maintenant si je résumé avec vous les choses que m'auront dit les collègues de travail ou si j'enchaine ici)